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| before I called you mine {r/isis} | |
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Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 15:25 | |
| □ and I feel it running through my veins □ and I need that fire just to know that I'm awake L'heure avançait avec une lenteur insoutenable, lui riant au nez, laissant chaque grain de sable pouvant être compté. Probablement qu'il le faisait déjà dans son inconscient, dans son fort intérieur, attendant l'heure ultime. Son tic nerveux ressortait toujours dans de pareil circonstance. Enlaçant ses doigts, les défaisant et répétant sans cesse le processus. Il se disait, pour se consoler bien évidement, que c'était toujours mieux que de se ronger les ongles. Une vilaine manie que plusieurs avait et qu'il ne comprenait pas le sens. En ce moment, tout prenait sa place et il pouvait enfin faire le lien. Son coeur battait une chamade insensé, sans qu'il ne comprenne d'où exactement lui venait ces vilains symptômes. À vrai dire, rien ne faisait réellement du sens. Un jour peut-être, lui expliquerait-on se qui se passe, pourquoi il avait envie de se cacher, pourquoi ses vêtements n'étaient pas nécessaire à couvrir le frisson qui circulait dans chacun de ses membres. Même sa soeur ou ses meilleurs amis ne sauraient mettre le doigt sur ses symptômes, sur cette maladie qui envahissait son esprit, le rendait confus et ne faisait surtout, pas de véritable sens. Sa nervosité transparaissait beaucoup trop pour qu'il puisse enfin se décidé à sortir de sa voiture. Et même, lorsqu'il sortit enfin en poussant un soupir, il s'arrêta net devant la porte d'entré, ne sachant que faire, que dire. Bien sûr, sonner serait probablement l'étape première la plus logique. Après quoi, un simple boujour et un sourire suffirait. Si jamais un membre de sa famille répondrait, il n'aurait qu'à gentiment demander leur fille. Bien qu'il y avait peu de chance qu'il ne soit pas déjà au courant de l'arrangement; eux-même ayant contribué à rendre le délire de son propre père bien réel. Quel imbécile, pense-t-il alors qu'il s'avança vers la porte tentant de reprendre une voix normale et de détendre ses membres tendus. Il ferma les yeux un instant avant de finalement sonné à la porte, ne pouvant se retenir de bafouiller et de rester béat en voyant la jeune Ryesen apparaître, déjà prête. "I-hum... I'm here for-hum, the date. You... You ready?" Il se promit intérieurement de reprendre son courage et sa dignité qui s'était envolé lorsqu'il avait décidé que son entre-jambe contrôlait son cerveau. | |
| | | Isis Ryesen - clever as the devil and twice as pretty.
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 16:21 | |
| • You are in my head with all the heaven and hell that you bring, never silent, not even for a moment. • L'horloge semblait réglée sur avance lente et cela commençait à la frustrer sérieusement. Du genre impatiente, elle ne tenait plus en place depuis plusieurs minutes. Elle sentait ses mains devenir moites et son cerveau carburer à deux cents à l'heure. Calm down, girl, calm down, tournait en boucle dans sa tête. Egale à elle-même, elle tenait le masque d'impassibilité devant sa famille qui feignait l'indifférence. Elle les connaissait que trop bien, elle sentait leurs regards sur elle, décortiquant chacune de ses réactions. Fébrile, elle se leva d'un bond, s'attirant un sourcil levé de son père. Cette histoire commençait à l'exaspérer, la perturbée, la rendre confuse au plus haut point et elle avait franchement besoin d'avoir la paix pendant une seconde. Elle essuya ses mains sur sa robe et se dirigea vers la pièce d'à côté. Le masque tomba pendant un instant et elle s'obligea à inspirer longuement et expirer pour se calmer. Elle n'avait plus huit ans, for god's sake ! Elle ne comprenait définitivement pas ce qui était entrain de se passer à l'intérieur d'elle mais elle détestait définitivement ça. Elle aimait les choses claires, simples, et qui lui évitaient de ressentir quoique ce soit d'autres que le calme. Certes, elle était du genre aventureuse sur les bords mais l'inconnu avec le don de l'agacer, de la terroriser et elle ne savait pas du tout dans quoi elle était entrain de s'embarquer. Un bruit retentit. La sonnette tant attendu. C'est marrant comme quand vous arrêtez d'observer l'heure, elle semble se précipiter pour rattraper son retard. Elle prit ses affaires et une grande inspiration. Ce n'était pas le moment de jouer les gamines, ce n'était d'un rendez-vous, un truc banal, commun, qui se passerait sûrement sans encombre si ils y mettaient du leur tous les deux. Elle ouvrit la porte d'un pas certain, son visage remplit de cette assurance qu'elle seule avait le secret. Ses yeux rencontrèrent un buste et elle se souvint que sa taille demandait nécessairement qu'elle lève la tête, ce qu'elle fit promptement. Damn, fut la seule chose cohérente dans son cerveau pendant les deux prochaines secondes. « Hi. Hum- yeah, I'm ready. » Au moins, ils semblaient tous les deux être à armes égales ce soir, troublés et agités même si leur apparence ne le montrait pas, il n'y avait pas de doute. Elle referma la porte derrière sans quitter des yeux l'homme devant elle. Yope, damn.
Dernière édition par Isis Ryesen le Sam 2 Avr - 22:23, édité 1 fois | |
| | | Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 16:50 | |
| Sa capacité à réfléchir avec convenance et certitude parti en fumée lorsqu'il baissa le regard afin d'observer la fine silhouette de sa 'fiancée', s'il pouvait dire ainsi. « Hi. Hum- yeah, I'm ready. » Il la sentit très nerveuse et aussi perdu que lui, ce qui eu le don de déclencher un sourire sur ses lèvres. Soudainement, il n'était plus le seul idiot à ne pas savoir parler. Bran reprit contrôle de lui-même comme il avait si bien apprit à le faire avec le temps, surtout lorsqu'il confrontait son père; les enfants Sargent avaient appris l'art d'enfreindre les règles et rendre furieux leur père très jeunes. On disait souvent d'eux des enfants bien élevés, qui ne ferait jamais honte à la famille, cependant. Certes, quand les regards étaient tournés, ils se transformaient en de vrai garnements incontrôlables. Indépendants, fier d'eux-mêmes, centrer sur leur vie et surtout matures. Ils avaient leurs propres jobs et train de vie. Bien sûr, ils passaient très souvent chez leurs parents pour voir leur famille, mais aussi pour maintenir l'image de la famille parfaite. Ce qui ne les empêchaient pas d'être leur propre personne, non-défini par un nom de famille. Ils avaient construits leur empire personnel chacun de leur côté. Et si Bran n'était que simple pompier, il gérait une partie de l'entreprise familiale avec sa soeur. Ils aimaient simplement rester loin de cette bombe à retardement qui leur serait donné à la mort du paternel. Disons simplement que Bran n'aimait pas réellement l'immobilier. Il disait souvent que ce n'était pas sa tasse de thé. Et pourtant, quiconque l'aurait vu tenter de vendre une maison, aurait pensé qu'il possédait le don. Bran baissa la tête afin de croiser la prunelle des yeux de Isabelle Ryesen. Elle portait une robe rendant sa silhouette fine, le laissant agréablement surpris. Il ne se souvenait pas d'elle, ne l'ayant vu que quelques fois lorsqu'ils étaient gamins. Bran ne venait plus aux fêtes mondaines organisés par leurs deux familles, trop occupés avec la caserne de NYC ces dernières années. Il lui tendit le bras, afin qu'elle puisse descendre les quelques marches sans se casser la mâchoire sur la pierre. Il pouvait voir le visage de sa famille rivé dans la fenêtre, décidant qu'il était mieux d'attendre dans la voiture. « I was gonna do something, but I'll wait in the car. » Bran se rendit jusqu'à la voiture, où il ouvrit la portière à Isis avant de refermer doucement. « Careful, your head. » Il vint s'asseoir du côté conducteur, démarrant la voiture. Il se tourna ensuite vers Isis, prit une grande inspiration. « I just want you to know, you're not forced to do this, you can say no or back off anytime you want. I'll understand. » Il sortit un écrin de sa poche avant, le montant à Isis avant de faire quoique ce soit d'autre. Il l'ouvrit ensuite, lui présentant une bague qu'il avait été chercher lorsque leurs parents avaient décidé de ce rendez-vous entre les deux jeunes gens pour confirmer l'union. Bran avait d'ailleurs insisté pour y aller seul, n'ayant besoin de personne, et Isis assez mature et grande pour savoir ce qu'elle faisait. Il avait vu l'opportunité de rendre le tout un peu plus romantique; voulant donc lui faire une demande. « I know it's not the most romantic proposal, but... Isabelle Ryesen, do you want to officially become my wife and not kill me when I put this ring on your finger? » Un sourire vint se posé sur ses lèvres, alors qu'il guettait une réaction de sa part. | |
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 18:11 | |
| Passé l'étonnement du "better in person", la première chose qui traversa son esprit est : "He's a giant or something ?" Elle allait se faire un torticolis à force de lever la tête comme ça, c'est pas possible. Elle n'était pas née de la dernière pluie, elle se savait du genre minuscule - merci de ne jamais le dire en face d'elle sous risque de représailles - mais il était du genre très grand pour un homme. Elle avait l'habitude d'être observée de haut mais jamais elle ne s'était sentie si petite et nerveuse qu'en ce moment avec son regard posé sur elle. Surtout de la façon dont il observa sa silhouette. Ils ne se connaissaient pas spécialement mais elle remarqua directement son changement d'attitude juste après le sourire fugace sur ses lèvres. Il avait repris la maîtrise de soi et c'était sûrement en la voyant se comporter comme une adolescente qui va au premier rendez-vous de sa vie. Elle sentit monté le feu à ses joues et chassa toute pensée perturbante de sa tête. Elle était Isis Ryesen, elle maîtrisait chaque petite chose qu'on pouvait lui lancer à la figure et ce n'est pas une situation étrange qui aller changer ça. Elle redressa le dos, carra les épaules et leva le menton avec suffisance, elle se sentait elle-même à nouveau et fin prête à affronter cette situation bizarre. C'est dans ce genre de moment où elle pouvait comprendre pourquoi ses parents étaient si demandeur à ce qu'elle reprenne les reines de l'entreprise quand elle serait en âge. Mais mourir plutôt que de s'enfermer dans cette cage. Tel un gentleman, Bran lui offrit son bras pour l'aider à descendre les marches et elle faillit décliné, son égo parlant avant son bon sens, si elle ne sentait pas les regards insistants de ses parents braqué sur eux. Elle eut envie de soupirer et rouler des yeux mais n'en fit rien et accepta comme une lady. Elle vit directement quand il se rendit compte de l'audience qui les observait et une envie de trucider ses adorables parents la prit. Ils étaient si curieux, de vrais control freak, et ils savaient lui foutre la honte comme pas deux. Au moins, ils avaient accepté de la laisser y aller sans la chaperonner. C'était déjà assez embarrassant d'avoir un rendez-vous avec quasi l'équivalant d'un inconnu alors les parents en plus, non merci. Il lui souffla qu'il allait faire quelque chose mais préférait finalement attendre qu'ils soient dans la voiture. Elle ne dit rien mais ne put qu'acquiescer avec force mentalement. Plus vite elle serait loin de la maison, mieux elle se sentira dans sa peau. Elle n'en pouvait plus de cette tension palpable dans l'air qui tendait chacune de ses articulations. Une fois installée confortablement dans la voiture, elle prit une seconde pour soupirer et calmer ses nerfs le temps qu'il fit le tour. Elle aimait garder les apparences. Elle l'observa s'asseoir et mettre le contact avant de se tourner vers elle. Les sourcils froncés, elle l'écouta lui demander pour la centième fois si elle ne voulait pas faire marche arrière et en fut presque touchée. Mais l'envie de rire prédominait. C'était tellement amusant comme il pensait qu'elle avait un quelconque choix, qu'elle pouvait prendre un telle décision. Il ne connaissait visiblement pas la famille Ryesen. Elle ferma les paupières un instant pour chasser ses pensées et quand elle les rouvrit, elle le vit sortir un écrin de sa poche, l'ouvrit et le présenta à ses yeux. Elle fit du mieux qu'elle put pour maintenir son masque impassible tout du long, complètement paniquée à l'intérieur. C'était une chose de savoir que ça allait arrivé, une autre de le voir. Elle n'avait jamais songé à se marier pour ainsi dire et voir la bague la perturbait au plus au point. Elle fut tout de même touchée du geste, il aurait pu être un vrai jerk et lui passer la bague sans formalité. On peut dire qu'il était un homme plein de surprises. Still an ass mais elle pourrait probablement faire avec finalement. La bague était magnifique en plus, elle pouvait l'affirmer pour avoir regarder cette dernière avec tant d'insistance qu'elle aurait pu percer un trou en travers. Elle pourrait probablement redessinée cette dernière de tête à présent. Ce qui ne sera visiblement pas nécessaire vu qu'elle allait finir à son doigt. Elle sourit immédiatement à la mention du meurtre, se disant que c'était définitivement un homme intelligent. « I'm not the kind of girl who have second thoughts either. », répondit-elle en se rappelant de leur conversation téléphonique et de ce qu'il avait sortit sur quel type d'homme il n'était pas. Elle poursuivit calmement, répondant à sa question : « I do. » Un sourire fleurit sur ses lèvres. « And I promise not to kill you.» Elle prit son air le plus innocent et son sourire s'élargit, espiègle. « For now. » | |
| | | Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 19:59 | |
| Son regard était rivé sur celui de la jeune Ryesen en face de lui. L'appréhension manquant le tuer. Son estomac, retourné contre lui-même, chassant toute pensé complète de son cerveau. Il se sentait impuissant devant cette jeune femme, sans comprendre pourquoi. Chatouiller par un sentiment qui lui était inconnu. « I do. » Son sourire était aussi radieux que le soleil, réchauffant tout son corps d'une douce vague, comme une journée à la plage. Ainsi, il était heureux d'avoir prit la peine de magasiner pour cette bague. L'initiative semblait la touché, et dieu, si seulement elle savait par quel torture il était passé. Incapable s'emboîtant le pas, Bran avait finalement trouvé la bague parfaite pour Isabelle. Quelque chose qui, tout comme elle, avait du caractère et qui pouvait se soutenir d'elle-même. La première chose qui le frappait chez cette petite femme, était sa grandeur d'esprit. La puissance et la force avec laquelle elle marchait, parlait et se tenait. Bien que jeune et petite, elle inspirait la maturité, le savoir et l'intelligence. Et il était plus qu'heureux de savoir qu'il n'épouserait pas une incompétente. Bran rendit le sourire à Isabelle, prenant doucement sa main pour lui passer la bague au doigt; geste qu'il referait dans quelques mois. Ou du moins, quand ils auraient fixés la date ensemble. Il s'approcha donc doucement de la demoiselle pour aller poser un baiser sur ces lèvres mais s'arrêta à mi-chemin. « We don't want to break that promise I made you. Also, I'd like to stay alive. » Un large sourire joueur pris possession de lui, fier de lui-même. Il démarra la voiture et conduisit pendant plusieurs minutes. La route vers sa demeure - explication plus tard - ne fut pas très longue, et pendant le trajet il tenu à garder sa concentration, élevant le son de la radio pour que tous les deux puissent retourner à leur espace personnel. Elle n'était pas du type bavard, se souvenait-il. Il était donc mieux de ne pas commencer à parler tout de suite. Bran arriva très peu de temps après dans son stationnement. Si le geste n'était pas romantique en tant que tel - soit de l'amener chez lui - il était remplit de signification. Il sortit de la voiture pour ouvrir la portière de Isabelle. « Come on kitten. » Il n'eut pas le temps de voir ses yeux le fusiller, mais pouvait sentir la chaleur de ceux-ci. Il l'apporta donc à l'intérieur passant par un couleur avec celle-ci. « I thought you'd prefer to stay home and taste my food. But also. » Le Sargent ouvrit deux porte vitré pour laisser Isabelle constaté ce qui se présentait à elle. Des bibliothèques du plafond au plancher s'étendaient sur les quatre murs de la pièces. Au sol était posé un tapis et deux chaises, sans compter toutes les boîtes qui s'y trouvaient, pleines de livres. « Since you'll be moving here, I thought you'd like your personnal space. This is all yours. You can do the hell you want with it. » Il la regarda alors qu'elle entrait, ne voulant pas admettre qu'il avait prit plusieurs heures à tout fixer pour qu'elle puisse avoir son coin propre à elle. « I'll leave you alone with.. this. I'll be in the kitchen. » Il sourit avant de partir vers la cuisine, non sans regarder du coin de l'oeil en partant la réaction de la jeune femme. À quelque part, il voulait que le tout marche. Après tout, sa personnalité et la sienne s'accordaient plus que bien ensemble. Certes, ils vivraient parfois l'enfer, mais c'est ce qui ferait qu'ils vivraient heureux. Ils avaient besoin de constant challenge pour survivre dans ce monde. Et Isabelle, était certainement le plus gros qu'il est rencontré jusqu'à maintenant. Bran partit en cuisine afin de préparer son parmigiana au poulet avec pâte fait maison. Il mit la table dehors avec chandelles et fleurs, coupes de vins ainsi qu'un saut de glace pour le vin lui-même. La cuisine prit rapidement la senteur du repas, il ne restait qu'à espérer qu'elle aime bien sa cuisine, puisque celle-ci semblait être la clé pour accéder à sa gentillesse. Un large sourire vint se poser sur ses lèvres, à sa grande surprise, alors qu'il mélangeait la sauce, pensant à la réaction d'Isabelle lors de sa proposition. Il mit une main sur sa bouche, réalisant qu'il perdait le fil. Suivit ensuite une image qui le bouleversait, mais qu'il savait était réel. Pourquoi ne l'avait-il pas embrasser? Le challenge qu'il lui avait promis serait brisé, et alors? Ce n'était pas comme si il ne pourrait le supporter. Pourtant son égo en prendrait un coup. Il ne voulait pas être le genre d'homme qui pense avec son pantalon. Non. Il voulait être un mari exceptionnel et bon pour Isabelle. Wait... Mari? Pensait-il réellement qu'il serait le mari d'Isabelle? Qu'ils vivraient heureux jusqu'à la fin des temps? Mais à quoi pensait-il? Un léger frisson parcouru ses membres alors qu'elle réapparut à la cuisine ses narines frémissants. « Hum.. it's... it's almost done. » Surprit dans son embarra, un malaise se créa avec lui-même et son égo de mec. Man, qu'il était screwed. | |
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 20:59 | |
| Il avait le regard planté dans le sien, attendant sa réponse avec patience, ou impatience bien cachée, va savoir. Elle le lambina pas à faire des longues phrases et fut directe. De toute façon, elle n'était pas douée avec les mots si ce n'est pour rendre cinglé les gens et leur donné des pulsions meurtrières à son encontre. Elle observa son visage se décrisper mais son regard ne bougea pas du sien un instant. Ca la mettait mal à l'aise, non pas qu'elle le laissa transpirer - ça jamais ! - mais elle était troublée par l'insistance de son regard. En général, les gens ne l'observait pas bien longtemps, elle ne leur laissait pas l'occasion actuellement. Et elle n'avait donc pas l'habitude d'être regardée ainsi. Elle avait des fourmis dans le ventre et bien trop consciente du petit espace dans lequel ils se trouvaient. Elle fut plus que soulager quand il cessa de l'observer le temps de lui passer la bague au doigt, comme l'exige la tradition. Un moment de répit de bien courte durée, si vous voulez son avis. Elle ne s'attendait pas le moins du monde à ce qu'il s'approche subitement d'elle, envahissant son espace personnel de manière brutale. Elle se figea net, telle une statue, et ce fut à peine si elle ne cessa pas de respirer sous le choc. Heureusement pour son jeune coeur, il s'arrêta à mi-chemin avant de lui sortir : « We don't want to break that promise I made you. Also, I'd like to stay alive. » avec un large sourire sur le visage, visiblement très fier de lui. Elle reprit ses esprits aussi vite qu'elle les avaient perdu. Plantant fermement son regard sur la route, elle expira aussi silencieusement que possible et tenta de se détendre dans son siège. Purée, elle réagissait comme une adolescente pré-pubère travaillée par les hormones qui n'a jamais été approché par un mec séduisant de sa vie. Si la honte pouvait tuer, elle en serait raide morte. Elle se gifla mentalement, se rappelant que ce n'était qu'un gars, qu'il l'avait prévenu et qu'elle devait stopper d'être surprise par chacune de ses foutus actions. Impassible, indifférente, en contrôle, c'était ce qu'elle devait transpirer, pas le genre minette facilement troublée, merci. Elle s'agaçait de son propre comportement. Elle n'avait pas l'habitude de perdre le contrôle de ses réactions, de la situation, de perdre le contrôle tout court en fait. Elle se fit la promesse que s'il réitérait son tease, monsieur ne serait pas le seul à jouer à ce jeu. Il n'était pas question qu'elle soit la seule des deux perturbée dans cette histoire. La route se fit rapidement et en silence, ce qu'elle apprécia particulièrement. Il se gara et elle comprit qu'ils étaient arrivé. Elle laissa son regard parcourir le bâtiment et ses sourcils se froncèrent doucement. Définitivement pas un restaurant ou quelque chose du genre. Il l'avait visiblement amener chez lui. Il vint lui ouvrir la portière, suivit du surnom qu'il semblait affectionner particulièrement et qui la rendait complètement cinglée. Elle le fusilla du regard, mais n'eut pas le temps de faire un seul commentaire. Elle le suivit silencieusement jusqu'à l'intérieur, observant avec minutie chaque chose sur lequel son regard tombait. On pouvait dire qu'il l'avait intrigué et il expliqua rapidement son choix qu'elle accueillit avec un sourire. « Yeah, I can't wait to see if you were just bragging or not. » Décidément, ce gars était vraiment doué avec les femmes, elle ne comprenait décidément pas ce qu'il foutait à cet âge et encore célibataire. Enfin, plus pour longtemps visiblement. Quand il avait prononcé le mot "food", son esprit avait totalement dit bye bye pendant une seconde. Elle remercia Dieu que son ventre soit coopératif et donc silencieux pour une fois. Elle mourrait de fin et il s'était bien vanté de ses talents de chef, ce qu'elle attendait avec impatience maintenant de confirmer. Elle l'observa ouvrir deux portes vitrés, et le suivit à l'intérieur. Elle n'en croyait pas ses yeux. Une pièce entière de livres. De sol au plafond et aussi loin que ses yeux pouvaient aller, des livres se trouvaient là. Elle était soufflée. C'était définitivement le Paradis sur Terre. Finalement, elle oublia immédiatement sa faim pour s'émerveiller de la vue qu'elle avait en cet instant. Elle restait sans voix, pour le moins choquée, parcourant des yeux les bibliothèques de manière frénétique. Espace personnel. Tout à elle et elle pouvait en faire ce qu'elle voulait. Damn, il pouvait pas être sérieux là. Il n'aurait même pas besoin de lui demander de l'embrasser qu'elle le ferait probablement avec grand plaisir là tout de suite tellement elle était euphorique. Elle n'avait même pas fait attention à ce qu'il disait ou le fait qu'il ait quitté la pièce. Ses yeux écarquillé et son cerveau en ébullition étaient bien trop occupé par les bouquins. Elle s'approcha des rangés de livres, une de ses mains survolant des titres et des titres à n'en plus finir. Si elle avait été dans l'intimité de sa chambre et un peu moins control freak, elle aurait probablement fait une danse de la joie là tout de suite. Elle du bien faire trois fois le tour de la pièce avant de réussir à se calmer. Quand elle disait qu'elle aimait les livres, disons que ça tenait plus de l'ordre de l'obsession maladive. Du genre totalement accro. Elle pourrait marié un homme pour une bibliothèque pareille. Elle eut presque envie de céder à un fou rire quand son cerveau lui répliqua que c'était techniquement ce qui allait arrivé. Elle n'était plus très sûre de vouloir rentrer chez elle. Elle se voyait déjà faire une nuit blanche remplie de lecture et se sentait totalement prête à convaincre le propriétaire d'accepter. D'ailleurs, en parlant du loup, elle se rendit compte qu'elle était seule. Elle espérait qu'il était sortit bien avant son craquage de plomb parce qu'elle devait sûrement avoir eut l'air d'une addict au crac ayant enfin sa dose. Elle conjura sa mémoire de lui rappeler ce que Bran lui avait dit avant que son cerveau se mette en pause. Food ... Kitchen ! Elle revint sur ses pas et observa autour d'elle, suivant son bon sens, elle suivit le couloir droit devant elle et espéra débouché là où elle le souhaitait. Elle n'avait absolument pas fait attention à la direction qu'il avait prise. Fort heureusement, elle était la seule à vivre dans un vrai labyrinthe et trouva rapidement la cuisine. Cuisine qui embaumait littéralement d'une odeur divine. « Hum.. it's... it's almost done. » Elle hocha la tête, oubliant qu'il ne pouvait pas voir son geste. « It smells really good. » Bran était occupé aux fourneaux et elle s'approcha, curieuse de voir ce qu'il mijotait. C'était sans compter le fait qu'il soit grand et imposant. Ce n'était pas comme si elle pouvait jeter un regard au-dessus de son épaule mais ça ne la découragea pas un instant de venir s'incruster plus près de la cuisinière et d'essayer d'avoir un coup d'oeil. | |
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Lun 28 Mar - 21:57 | |
| Bran partageait cette fascination de la lecture avec Isabelle. Ou du moins, assez pour avoir eu l'envie soudaine d'installer une bibliothèque pour faire plaisir à sa future femme. Dans quelques mois à peine, elle viendrait vivre avec lui, la réalité le frappant en plein visage. Ils seraient coincés dans cette maison, beaucoup trop petite pour leur deux égos et leur tendance au meurtre. Elle, comme lui, aurait besoin d'espace les premiers temps, histoire de s'habituer un à l'autre. De quel autre façon le faire, que de prouver à Isabelle qu'il était prêt à faire des sacrifices pour elle? Bran n'était pas le genre romantique à l'eau de rose. Tout ça était nouveau pour lui. Avant d'en arriver à ce mariage, il n'avait jamais pensé se rendre aussi loin avec une femme. À vrai dire, il aimait brisés des coeurs et s'en sortait avec quelques coups d'un soir ou des relations n'ayant pas plus loin que le sexe. Pourtant, il aurait dû pensé que sa vie avançait, qu'il aurait envie de plus qu'une simple relation d'un soir. Voulait-il des enfants? Tant de questions s'enfilaient dans sa tête quand il réfléchissait à cette union en profondeur. Si elle était au début de sa vie d'adulte, il en était déjà à une décennie. Non pas qu'il avait peur de tomber amoureux d'elle. Pff. Ça ne lui arriverait jamais. Pas à lui le grand Bran Sargent, handicapé des sentiments amoureux, ne pouvant aimé de femme. Impossible. Et pourtant, il se mentait en plein visage. Aussitôt que sa prunelle avait croisé celle de Isabelle, il était devenu convaincu de pouvoir vivre avec elle. Quelque chose en lui s'était éveillé - non pas dans son pantalon, cette partie-là est une bitch, mais elle l'écoute quand il lui dit qu'il faut se comporter en gentleman. Comme s'il avait dormit pendant des années et qu'elle venait de l'éveiller. Mais rien de leur relation ne ressemblait pourtant à un conte de fée et il se sentait perdu. Perdu dans ce brouillard, dans cette union qu'il ne comprenait pas, ou plus. Rien ne faisait du sens dorénavant. Et si ces pensés se bousculait dans sa tête, à pensé qu'il allait marié probablement une femme extraordinaire qu'il pouvait aimé, elle commit la pire erreur possible; Isabelle arriva dans la cuisine, venant perturber son état d'âme. Troublé encore plus ces pensés qui se bousculaient une par dessus l'autre. Tout son être frémissait à la distance qu'elle empruntait. Et son cerveau lui priait de rester concentré sur cette foutue sauce en face de lui. Il devait l'impressionner après tout. Mais aussi être fort. Si elle lui avait dit qu'elle n'était pas jeune et innocente comme il pouvait bien le penser, il n'en était pas moins qu'il est peur de la blessé à quelque part. Peut-être ferait-il quelque chose qui la vexerait. Qui pouvait prédire son comportement. Fait qui l'agaçait; autant était-elle un mystère, et qu'il s'agissait d'une chose incroyablement intéressante et une qualité très rare, autant il avait peur de ses propres faits et gestes avec elle. Dire quelque chose qui la refermerait, comme une coquille qui cache une perle secrète. Il n'y aurait pas de retour en arrière. Il ne savait, après tout, que très peu de cette brunette, aussi suave soit-elle. Sa silhouette, dangereusement prêt de lui, lui demanda un self-control absolu pour ne pas doucement (ou fougueusement, avouons-le) aller la coller contre le mur pour l'embrasser. Tout ce qu'il serait prêt à faire pour goûter à un parcelle de sa peau. Il se retenait, pour ne pas paraître brusque et sans savoir-vivre. Ce n'était pas digne d'un gentleman. Pourtant, elle le rendait fou. Il avait envie de disparaître sous sa propre peau, de mourir de chaleur, de frustration. Si seulement il pouvait regarder ces yeux fougasses, sa taille fine accentué par cette robe tous les jours de sa vie, il pourrait être comblé et mourir heureux. Bran savait pourtant qu'il devait savoir se tenir. Surtout devant elle, mais aussi car il ne la connaissait qu'à peine, et cette attraction allait être sa fin. Elle avait été clair, s'il l'intéressait un peu, il n'avait aucune chance de finir dans le même lit qu'elle, sauf pour dormir. « You.. hum... Fuck it. » Il sortit des assiettes, et commença à mettre la nourriture à l'intérieur ne pouvant dire un autre mot sans avoir l'air complètement taré. « It's ready, come on. » Il se rendit à l'extérieur où les chandelles étaient maintenant toutes allumés. Il posa chacune de leur assiette sur la table, allant ensuite tirer la chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Ses mains touchant à une parcelle de sa peau, le rendant complètement cinglé. Il ferma les yeux un instant pour reprendre sur lui-même. Il ne serait pas capable de passer la soirée, visiblement. Un sourire sur les lèvres, charmeur, pour cacher ses véritables pensés. Pour cacher qu'elle le rend fou, qu'elle déclenche tous ces sentiments qui le rendent fucked up. Il s'asseoit à son tour et prononce dans un accent français parfait: « Bon appétit. » Bran ne craquerait pas le premier. Il ne pouvait pas, ne le voulait, et pourtant. « All homemade. Pasta too. Hope you like it, honey. » Glissa-t-il afin de faire déclencher une des réactions qu'il aimait chez Isabelle. Que ne serait-il pas prêt à faire pour cette femme? | |
| | | Isis Ryesen - clever as the devil and twice as pretty.
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Mar 29 Mar - 19:51 | |
| Si elle ne portait pas déjà des talons aux pieds, elle serait probablement sur la pointe de ses orteils pour essayer de voir quelque chose mais avant qu'elle eut le temps de se décaler pour pouvoir se pencher en avant, Bran bredouilla avant de jurer. Les sourcils froncés, elle posa son regard sur ce dernier et l'observa sortir deux assiettes et les remplir. Damn, maintenant elle pouvait enfin y voir quelque chose et ça avait l'air bon en plus de sentir bon. Il lui dit que c'était prêt et se dirigea vers l'extérieur. Ce fut à peine si elle ne le suivit pas comme un petit toutou remuant la queue d'impatience et faisant les yeux doux pour avoir un bout. Son ventre avait toujours le meilleur de sa raison, elle était totalement gouvernée par lui. On ne pouvait quand même pas la blâmée d'aimer la nourriture quand même ! Puis franchement, elle préférait se laisser engloutir par ça plutôt que par la confusion qui se profilait en elle avec ce qu'elle avait vu et entendu ces dernières minutes. Elle n'aimait pas ce genre de chose, c'était entrain de devenir too much à l'intérieur d'elle alors sa seule réaction logique était de se concentrer sur autre chose. Une fois dehors, son regard fureta ce qui se présentait devant elle et si elle avait été une jeune femme normale elle serait probablement entrain de fondre intérieurement à la vue qui s'offrait à elle. C'était le big thing, chandelles et tout le tralala qu'on pouvait attendre d'un dîner romantique. Elle se sentait complètement perdue par les actions de cet homme et se fut en auto-pilote qu'elle alla s'asseoir sur la chaise qui lui présenta. Elle n'était pas du genre à laisser les hommes faire leur gentleman macho avec elle mais elle ne s'en formalisa pas ce soir, perdue dans des pensées alambiquées. Elle était sans mots depuis qu'elle était arrivée dans sa maison, n'ayant réussit à sortir que deux ou trois phrases pour faire bonne mesure. C'était comme si son cerveau avait décidé de prendre des vacances, la laissant sans voix et sans certitudes. Elle se sentait bizarre à l'intérieur, c'était inconfortable mais le genre d'inconfort qu'on accueillait avec plaisir et ca la perturbait au plus haut point. Elle ne comprenait pas du tout ce qu'il cherchait à faire, quel était son but. Son bon sens lui disait qu'il était un homme, qu'il faisait forcément ça avec un objectif bien précis derrière la tête. Mais en même temps son instinct lui disait que ce n'était pas quelque chose d'habituel qu'il lui offrait ce soir. Que ce n'était pas un jeu. Mais pouvait-elle vraiment suivre un truc aussi stupide que l'instinct, que cette petite voix dans sa tête qu'elle avait toujours conjuré de se taire, lui disait et qu'elle ne suivait jamais lui préférant la logique pure et dure et concrète. Elle sortit de sa transe quand un bout de sa chair frôla la sienne et la laissa avec pleins de petits picotements bizarre. Elle le suivit du regard quand il alla s'installer, son habituel sourire charmeur sur les lèvres. Il lui souhaita bon appétit dans un français impeccable, l'étonnant une fois de plus agréablement. Elle se sentait tellement perturbée qu'elle avait l'impression de devoir dire quelque chose, chercher des réponses ou peut-être s'exprimer d'une manière ou d'une autre sur le sujet. Elle ne savait pas si ses attentions pour rendre la situation moins bizarre et essayer de la mettre à l'aise étaient vraiment dénué d'arrière pensée mais elle était touchée par l'intention malgré tout. Le jeune homme lui dit que les pâtes étaient faite maison et qu'il espérait que ça lui plaise, jusque là, tout allait bien jusqu'à ce qu'il ajoute un de ses éternels surnoms qui lui manqua de le zigouiller sur place du regard. Elle ferma la paupière une fraction de seconde pour se calmer et remettre ses esprits en place. Elle ne s'était jamais sentie aussi agitée de sa vie et ça commençait à lui faire peur. Quand elle rouvrit les yeux, elle n'était pas moins embrouillée que la seconde d'avant mais elle était déterminée à faire un geste. Il en avait fait plus d'un ce soir et elle voulait vraiment croire en son intégrité et sa sincérité, même si ce n'était pas dans sa nature. Elle était méfiante, elle avait été élevée comme ça après tout et se départir de cela lui était plus que difficile. La confiance était un concept étranger pour elle tout comme les sensations qui bouillonnaient en elle en ce moment. Elle n'avait jamais été retournée par aucune action, parole ou intentions que quiconque pouvait avoir envers elle. Elle prit ses couverts mais décida de les reposer la seconde suivante et son regard se posa une fois de plus sur Bran. Pour une fois, elle avait du mal à garder son masque en place, il s'ébréchait de partout et son agitation, sa confusion, pouvait se lire dans ses yeux, sur son visage. « I-... This-... You-... » Un soupir agacé passa ses lèvres et son regard retomba sur la table pendant un instant. Elle semblait lutter avec les mots, ne sachant pas commencer commencer ou exprimer ses pensées. Elle n'était pas habituée à ça, du tout. « I don't know why you're doing all ... of this. » Elle mit une emphase sur le dernier mot en faisant un geste de la main pour englober tout, la situation, ses attentions, lui. Son regard remonta vers son visage, essayant de percevoir quoique ce soit qui l'aiderait à comprendre ce qui se passait en elle, espérant y trouver des réponses. « I mean ... You're not forced to do any of this. » Elle plissa les yeux, comme si elle livrait un combat intérieur avec elle-même, avec ses pensées, mais surtout ses mots qui lui échappaient pour une fois. « You're trying to make this situation, elle fit un geste pointant l'air entre elle et lui, less ... awkward. » Elle n'était pas sûre que c'était le mot adapté mais elle espérait qu'il comprendrait ce qu'elle voulait dire. « And I-.... » I appreciate it., lui murmura la petite voix dans sa tête qu'elle balaya mentalement de sa tête. Exprimer des émotions ? Nope, ce n'était pas Isis du tout. Elle n'était pas capable de sortir de telle paroles alors elle chercha une façon moins difficile pour elle d'exprimer le fait qu'elle était touchée par sa délicatesse. Elle passa sa langue sur sa lèvre intérieur et décala légèrement son regard, observant l'espace derrière son épaule. Le regarder dans les yeux était devenu compliqué et elle avait préféré fuir ces derniers. « I-... Thank you. », dit-elle presque dans un murmure. Elle ne lui laissa pas le temps de dire quoique ce soit puisqu'elle se redressa sur sa chaise, se tenant bien droite et remettant son masque de confidence sur le visage. Comme si ces tout petits mots ne lui avaient pas demandé énormément d'efforts. « Let's eat ! » Elle reprit ses couverts en main avant de relever la tête, un sourire suffisant sur les lèvres. « Bon appétit à toi aussi. », lui dit-elle avec son français sans accent. Satisfaite d'elle-même, elle décida de commencer à manger, elle n'attendait pas de réponse de sa part et en fait elle préférait oublier ce qui venait de se passer tout simplement. Elle avait décidé de mettre ses pensées confus dans un tiroir et de se concentrer sur ce qui avait devant elle et la nourriture était définitivement la réponse à tout problème. Surtout quand celle que Bran avait préparé toucha son palet. Elle ferma les yeux une seconde, et fit un son totalement indécent. « Jesus Christ ! If we weren't already engaged, I would ask you to marry me right now ! », dit-elle sans réfléchir avant de reprendre une fournée qu'elle prit totalement le temps de savourer. « God, this is totally heaven in my mouth. » Yope, la nourriture pouvait avoir cet effet sur quelqu'un d'aussi stoïque qu'elle, aussi surprenant que ça puisse paraître. Elle se fichait bien de ce qu'elle venait de dire, tout ce qui l'intéressait c'était de prendre une autre fourchette de cette merveilleuse concoction et de contenter son ventre ce qu'elle ne se priva pas de faire. | |
| | | Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Mar 29 Mar - 20:47 | |
| Ses doigts s'enflammaient alors qu'il prenait place assise. Il ne comprenait plus rien à la situation et n'était pas sûr de le vouloir, intérieurement. Cette femme, aussi fougueuse qu'elle était, lui laissait un goût d'inachevé dans la bouche. Et Bran détestait ne pas arriver à terminer ce qu'il avait commencé. À elle seule, elle pouvait faire tellement chose qu'à quelque part, elle l'intimidait. Oui, une toute petite femme avait réussi à intimider lui, le grand aîné Sargent, que personne n'a réussi à perforer, tel un mur. Dans toute sa vie, il n'avait jamais laissé ses émotions venir à lui. Pensant seulement avec sa tête et oubliant qu'il avait un coeur. Son père lui disait souvent que prendre des décisions avec son coeur n'était pas ce qu'il y avait de plus intelligent. Ainsi, il s'était refermer et n'avait jamais laissé personne venir abattre les murs qu'ils avaient mit tant de temps à construire et bâtir de ses mains. Pourtant, Isabelle venait tout changer. Pour la première fois, il avait envie de faire un effort. De se montrer à la hauteur de celle qu'il allait épousé. Si la demande avait semblé être forcé, ce repas, en revanche et l'attention porté derrière la bibliothèque, prouvait qu'il tenait à quelque part à elle. De toute les femmes de la terre, Bran voulait celle-là. Il savait plus que bien que cette relation partait du néant, d'un rien. Qu'ils n'étaient pas des amoureux et que tous deux, avaient énormément de difficulté à exprimer leurs sentiments, à les extériorisés. Mais cette partie de lui qui espérait encore rencontrer la femme parfaite, vibrait d'une certaine intonation mystérieuse. Chaque geste que Isabelle faisait, le rendait fou. Autant le contact de sa peau lui avait procurer des frissons - à voir s'il n'avait pas seulement froid où s'ils sont dû a des sentiments bien caché au fond de sa poitrine - quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Tant de questions pour si peu de réponse. Un problème sulfureux et presque impossible à résoudre. Il détestait ne pas savoir. Ne pas être en mesure de comprendre. Perdu, comme un agneau. Comme un homme cherchant sans cesse sa raison de vivre, une signification à sa pauvre existence. Elle bafouilla quelques mots, semblant tout aussi perturber et impuissante que lui. Pensait-elle la même chose, elle aussi? Que tout ça, bien que le départ avait été remplit d'insultes et - disons-le - semblait leur apporter une certaine espoir pour le futur? Cette unique pensée le laissa dans les nuages pour quelques secondes. Il n'avait pas pensé à cette question auparavant. Chasser l'habituel, il reviendra au galop, pensait-il. Ils ne voulaient visiblement pas la même chose dans la vie, seraient-ils prêt, tous deux, à faire des concessions? À prouver à l'autre qu'ils veulent de cette union quelque chose de positif? Son regard se figea sur cette douce Isabelle qu'il ne pouvait déjà plus attendre d'appeler sa femme. Diable, que ce passait-il dans sa tête? Devenait-il fou? Il la regardait, comme un artiste examine une oeuvre d'art. Sa bouche s'ouvrait, des mots en sortaient, parfois. La confusion se lisait sur son visage et dans un geste de solidarité, Bran écouta chaque mot en prenant une forte attention lorsqu'elle commença à le remercier. À lui dire qu'il n'était pas obligé de tout faire ça pour elle. Mais il l'avait voulu. Il sentait la nécessité de lui prouver qu'il ne voulait pas son mal. Qu'il était là pour elle. Pour le meilleur et pour le pire. Comme un véritable mariage. Selon toutes les lois du monde, ils seraient bientôt mariés. Un à l'autre, unis pour la vie. Ou jusqu'à ce qu'ils se lassent de l'autre et divorce. Seulement, pourquoi ne pas essayer? Bran n'avait, après tout, jamais eu de relation sérieuse de sa vie. Il n'en avait jamais eu envie, ni le besoin. Il s'était contenter des histoires non compliqués d'un soir, celles qui n'impliquaient aucun sentiment, et qui demandaient de lui d'être impartial. Bran appréciait pourtant chaque paroles, même si elles sortaient hésitante de la bouche d'Isabelle. Le geste la touchait visiblement, et pendant une seconde, il crut voir ce masque qu'elle enfilait chaque jour tomber. Celui de la femme forte, confiante, en possession d'elle-même et de ses sentiments. Et ce seul geste le rassura. Ils avaient un avenir, une chance. À quelque part, elle venait de lui offrir la plus belle chose; un semblant de compassion, d'appréciation et de confiance. Il vit le changement, entre la Isabelle douce et tendre qui essayait - en vain - d'exprimer son intérieur, et celle qui avait possession de son corps et esprit. Ces deux personnes, dans ce seul corps, lui mirent le sourire au visage. Un sourire qu'il ne put retirer de ses lèvres quand elle évita son regard et parla d'un français aussi parfait que le sien. Il baissa lui-même le regard, regardant son assiette, pour ne pas lui montrer qu'à l'intérieur de ses yeux, il y avait un sentiment de gratitude. Qu'elle soit là, avec lui, et tente. Elle lui avait dit qu'elle ne laisserait pas tomber, et il en était plus qu'heureux, qu'elle tienne sa parole. Il pouvait lui faire confiance, donc. Bran sortit rapidement de ses pensés, en la voyant goûter à la nourriture. Sa réaction, mon dieu. Il resta sur place la bouche ouverte, surpris. Il s'attendait à tout, mais alors pas à ça. Elle avait dit vrai en mentionnant que son estomac était son point faible. Parce qu'en ce moment, il pouvait voir à quel point elle était une boule d'énergie quand elle laissait tout aller. En ce moment, il ne voyait qu'Isabelle se régaler, et cette seule vision lui faisait ressentir des papillons aux ventres. Il se mit à rire de bon coeur lorsqu'elle mangea encore plus, ravi que le repas lui plaise. La remarque sur le fait qu'elle le marierait pour ses talents de cuisinier lui montant directement à l'égo - merci pour ça Isabelle. Enfin une qualité, et bien. Elle était toute une surprise, cette Ryesen. Moins ennuyeuse que le reste de son clan. Il se mit lui aussi à manger en la regardant dans la prunelle des yeux. « I get what you just said a minute ago. Your expectations were low. And in this condition, it's more than normal. But that's not a reason to act like a jerk to you. » Il décida de ne pas s'attarder là-dessus. Retomber dans un malaise n'était visiblement pas la première de ses priorités sur la liste pour cette soirée. « I'm glad you like it. I've never cooked for anyone else than the guys at work. » Comme un imbécile, il ne pouvait cesser de sourire. Il pouvait se voir, tous les soirs, en compagnie d'Isabelle, mangeant un bon repas qu'il avait concocté. Les bouchés s'enfilaient dans sa bouche, ne pouvant cesser de la regarder manger de façon élégante, autant dans sa posture que ses gestes. À deux reprises - et dieu merci! elle ne le remarqua pas - il manqua sa bouche avec sa fourchette, allant porté sa boucher sur sa joue, trop occupé à avoir le regard rivé sur ce spécimen étrange. Il observait ses yeux, ses longs cils qui venait les cachés, bien qu'il pouvait distinguer la couleur. Ses lèvres, pulpeuses, le laissant ébahit. Sa peau, légèrement plus foncé qu'à la normal - sa génétique était visiblement parfaite - paraissant aussi douce que l'on peut penser serait le touché d'un nuage. Il pourrait passer des heures à la contempler, notant chaque grains de beautés sur sa peau, chaque petit détail qui la rendait unique. Bran souriait, ne pouvant faire mieux. Il se rendit compte qu'il mordait sa lèvre lorsqu'il vu leur deux assiettes terminés. Il s'empressa de se lever avec un nouveau sourire, prenant l'assiette de la jeune femme. « I'll bring the desert, and some champagne to.. hum.. celebrate this. » D'un doigt il désigna la bague de la jeune femme, celle officialisant leurs fiançailles. Il se rendit illico dans la cuisine sortant le gâteau qu'il coupa. Sa tête bourdonnait, son coeur battait une chamade que jamais il ne pensait aurait pu se créer dans son corps. Il revint avec la bouteille et deux assiettes. Bran ne prit pas deux seconde à ouvrir la bouteille et verser le liquide dans leurs deux coupes. « To us. » Il se reprit sa place sur sa chaise, décidant qu'il devait chasser se malaise - il en était sûre - qu'elle aussi pouvait sentir. « I should never have said I wouldn't kiss you until you crave me. It's insane. » Il prit une bouché de son gâteau à la vanille et aux fraises - un de ses préféré - avant de poursuivre, tentant de voir dans quel état d'âme elle se sentait. « So, kitten, when are you gonna decide to kiss me? Or at least, let me kiss you. » Bran approcha son visage très prêt du sien, déplaçant sa chaise pour se rapprocher encore plus prêt d'elle, déposant une main sur son bras. « See. When I touch your skins, how it tickles. And- » Il replaça une mèche derrière l'oreille d'Isabelle, encombrant son chemin vers sa joue. « How when I get close your breath is more... heavy and fast. » Il approcha doucement sa bouche du cou de la jeune femme, fermant doucement les yeux, ne posant que son nez contre sa peau, ne voulant pas franchir cette limite invisible qu'il s'était accorder. Bran devenait fou, il avait envie de s'enivrer de ce parfum, d'elle. Ce que jamais il n'aurait cru possible. Oh, elle lui briserait le coeur. | |
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Mar 29 Mar - 22:53 | |
| Elle l'entendit rire à ses paroles et sentait son regard pesant sur elle, l'observant dévorer le plat qu'il avait préparé. Elle aurait probablement été super embarrassée et gênée en d'autres circonstances mais elle avait plus que dépassé ce stade puisque c'est ce qu'elle ressentait depuis la seconde où elle avait franchit le seuil de sa porte et l'avait vu l'attendre. Elle espérait juste qu'elle ne donnait pas un spectacle affreux à enfourner ses pâtes d'une telle vitesse bien qu'elle savourait chaque boucher elle devait probablement passée pour une affamée. Elle haussa les épaules mentalement, ils avaient plus que dépassé le stade awkward de toute façon. Se marier avec ce qui se rapproche le plus d'un parfait inconnu ne pouvait pas être dépassé par le spectacle qu'elle lui offrait alors elle se détendit et profita du repas. « I get what you just said a minute ago. Your expectations were low. And in this condition, it's more than normal. But that's not a reason to act like a jerk to you. » Ces paroles lui firent relever les yeux et prendre une pause dans son repas. Elle se dit qu'elle ne pensait pas qu'il se préoccuperait de ce genre de choses, qu'il serait juste un jerk comme il semblait avoir prouvé qu'il pouvait l'être au début de leur conversation sms. Mais il n'avait pas hésité à faire un tour à 180° quand elle lui avait expliqué sa propre raison à son attitude et qu'elle avait plus ou moins sous-entendu qu'elle était prête à faire des efforts aussi. Et il avait réussit de lire entre les lignes. « Well, you were a good jerk, a jerk non the less but it was .... kind of amusing yeah. You do know how to push the right buttons. », lui concéda-t-elle. Il avait réussit à la mettre en colère en à peine un sms et elle n'en revenait pas encore maintenant. Ca lui coûtait de l'admettre tout haut mais elle voulait être sincère comme il l'était avec elle. Elle n'avait pas l'habitude de s'énerver facilement, de s'emporter comme elle l'avait fait, ça avait été ... une sacré expérience. Mais elle aimait beaucoup le Bran qu'elle avait sous les yeux en ce moment. Il était prévenant et soucieux de ce qu'elle ressentait et pensait. Il ne la poussait pas hors de ses retranchements. Il lui dit qu'il n'avait jamais cuisiner pour qui que ce soit d'autres et dans un sens, elle se sentit flatté. Elle commençait à ressentir un tas de choses à l'intérieur d'elle, certaines agréable et d'autres moins la rendant une boule de nerfs. Elle était anxieuse, une boule dans l'estomac ou peut-être était-ce des papillons ? Nope, elle devait définitivement être anxieuse, les papillons n'arrivent que dans les livres. En tout cas elle se sentait vraiment bizarre et n'arrivait pas à chasser cette sensation, ce tourbillon à l'intérieur d'elle dont elle ne comprenait pas le seul ou comment il était arrivé là. Elle avait l'habitude de ne ressentir rien d'autre qu'un calme, une certitude et une détermination sans faille. Une maîtrise de soi parfaite ; pas de pensées intrusives, bizarres, parfois déplaisantes de par leurs possibles implications. Et elle ne détestait rien de plus que de ne pas ressentir cela quotidiennement. Elle perdait le contrôle d'elle-même, de ses pensées, de ses sensations et ça la terrorisait littéralement bien qu'elle ne le montra pas. Elle se demandait si elle n'était pas malade ou si elle ne devenait pas folle. On lui avait peut-être donné un truc bizarre ce matin dans son café ? Genre un euphorisant ou un truc du genre. Parce que c'était totalement impossible que cet homme lui fasse perdre ses moyens ainsi. Elle n'acceptait pas ne serait-ce envisager cette possibilité. Elle n'aimait pas les gens, elle les supportait, faisait avec, les manipulait au besoin mais c'était tout. Elle avait appris depuis longtemps que les émotions n'étaient que des distractions qui te faisaient perdre la raison et faire de mauvais choix et elle les avait rayer de sa vie d'un trait sur et net. Mais il faut croire qu'elle ne les avait pas assez enfoui puisqu'ils refaisaient surface et plus puissants que jamais. Elle n'avait jamais ressentit quoique ce soit comme ça. Elle n'aimait pas particulièrement passer du temps avec les gens il faut dire et préférait ses bouquins. Les garçons n'avaient eut qu'un fugace intérêt à ses yeux qui s'était vite dissipé quand elle compris l'effet qu'ils pouvaient avoir sur les filles. Ne pas savoir ce qui était entrain de se passer en elle était bouleversant. Ca l'agaçait, elle commençait à s'énerver devant son inaptitude à regagner le contrôle de ses idées qui commençaient à prendre des directions inattendues et dangereuses. Elle n'était pas stupide, elle avait des yeux et voyait très bien qu'il avait du charme. Il était même totalement canon et il en était conscient, elle le voyait. Il était évident qu'elle ressentait une attraction envers lui et décida que ses réactions devaient forcément être du à ça. Juste une stupide attraction sexuelle. Cette idée la soulagea et elle se détendit instantanément. Ca, elle se savait capable de gérer. Elle connaissait ce sujet. C'était simple à contrecarrer. Il suffisait de ne pas se laisser engloutir par ses envies tout simplement. C'était son corps qui répondait à ce qu'elle voyait, juste des réactions chimiques et totalement naturelle absolument rien de bizarre ou d'effrayant. Tout prenait son sens dans sa tête, une explication qui sembla la contenter. Probablement dû à son inexpérience totale dans le domaine de l'amour et son aptitude à rationalisé absolument tout. En fait, vous pourriez probablement lui prouver par a + b qu'elle était intéressée par un homme, par Bran plus que certainement, pour autre chose que son physique et que ce n'était pas juste une réaction créée par mère nature mais quelque chose de nouveau qu'elle ne connaissait pas, qu'elle continuerait à affirmer qu'elle a raison. Elle allait se marié avec lui, faire en sorte que les choses se passent bien, peut-être même se laissera-t-elle aller à ses envies un jour. Mais c'était tout. Elle n'envisageait jamais le long terme, les relations étaient un concept totalement étranger pour elle, quelque chose qu'elle ne comprenait et ce qu'elle ne comprenait pas, elle le mettait de côté parce qu'elle n'avait pas le temps de rechercher sur le sujet. Surtout quand il était question d'impliquer ce truc qu'est les sentiments, les émotions. Elle ne voulait pas être gouvernée par eux. Elle ne voulait pas être stupide et faire de mauvaises décisions. Elle voulait être libre et sa compagnie lui suffisait amplement. Satisfaite du cours de sa pensée, elle revint au moment présent plus calme et recomposée que jamais. Elle se sentait totalement capable d'aller jusqu'au bout de cette soirée sans encombres. Elle avait tellement été embuée dans ses pensées qu'elle n'avait même pas remarqué qu'il avait quitté la table et était repartit avec leurs assiettes respectives. Elle pense avoir entendu quelque chose comme dessert et un sourire fleurit sur ses lèvres. Le mot magique, elle était impatiente et il ne mit pas longtemps à revenir avec ce qu'elle nomma mentalement le graal. Il déposa leurs assiette mais aussi du champagne et elle zyeuta la chose avec méfiance. Elle n'était pas sûre que l'alcool était une bonne idée. Elle ne buvait jamais à vrai dire, sauf un verre lors des mondanités pour faire bonne figure. Après tout elle venait seulement d'avoir l'âge légal d'y goûter et ne faisait pas confiance à ce liquide. Elle prit quand même sur elle, voyant qu'il voulait vraiment célébré la chose, détendre l'atmosphère et ne pas rendre cet engagement plus compliqué qu'il ne l'était déjà. Ils allaient devoir vivre ensemble bientôt après tout. Et à cette simple pensée son ventre fit de drôle de pirouette et elle cru un instant qu'elle allait vomir. Nope, fausse alerte. « To us. » Dit-il et elle leva son verre. « To us. », répéta-t-elle. Elle trempa ses lèvres dans la coupe mais délaissa rapidement la boisson. Elle aimait le goût mais elle aimait le contrôle qu'elle exerçait sur elle-même beaucoup plus. Un certain malaise persistait néanmoins mais elle refusait de se laisser dévorer par cela. Il se rassit, ne la quittant jamais du regard. Cela la mettait d'autant plus mal à l'aise même si elle ne l'avouerait jamais. « I should never have said I wouldn't kiss you until you crave me. It's insane. » Elle arqua un de ses sourcils parfaitement épilé et l'observa d'un regard perçant, comme si elle cherchait à déchiffrer ses paroles. Si elle apprécia ses paroles dans un premier temps, elle se demanda si elle avait bien compris le sens de celles-çi. Il prit une bouchée du dessert et elle l'observa avec envie avant de se rappeler qu'une part l'attendait juste devant elle. Elle s'empressa de lui faire honneur et de goûter la chose. Un mot. Divin. Quand soudain Bran poursuivit son cheminement et la stoppa nette dans son élan. « So, kitten, when are you gonna decide to kiss me? Or at least, let me kiss you. » Elle ne s'était pas du tout attendu à ça. Il voulait qu'elle l'embrasse. Cette idée fit faire du hula hoop à son estomac et un frisson parcourut son échine. Elle était complètement perturbée par ce qu'il venait de lui dire. Elle se demanda s'il ne jouait pas à un jeu, si il était sérieux ou voulait juste la tester, voir si elle avait de l'intérêt pour lui, si elle le désirait. Après tout, il avait dit qu'il la ferait la rendre folle au point où elle le supplierait de l'embrasser. Elle ne s'attendait certainement pas à ce revirement de situation et en restant pantoise et elle aurait été bouchée bée et yeux écarquillés si elle n'avait pas une parfaite maîtrise du poker face. Son regard observait ses yeux de manière frénétique, les sourcils légèrement froncé, son cerveau complètement court circuiter quand elle le vit rapprocher son visage du sien. Elle sentit sa main se poser sur son bras et tous ses poils se hérissèrent sur sa peau à son contact. Perturbée était un bien faible mot pour expliquer son état en ce moment précis. Ses yeux ne quittaient pas les siens et elle passa sa langue sur ses lèvres tremblantes, ne sachant que dire ou comment réagir. Il était vraiment attirant et ses yeux la transperçait littéralement. Elle ne pouvait que rester muette et immobile, n'était pas sûre de pouvoir émettre une seule parole. Elle était perdue dans un tourbillons d'émotions pour la première fois de sa vie. Elle sentit plus qu'elle ne vit sa main replacer une mèche de ses cheveux et frôler sa joue. La sensation perdura la rendant toute chose. « See. When I touch your skins, how it tickles. And- » Sa respiration se fit chaotique et elle sentit son souffle balayer ses lèvres et son regard tomba sur celles du jeune homme malgré elle. Damn, elle avait vraiment un problème. Elle n'était pourtant plus une gamine mais elle se sentait comme tel. Comme une adolescence contrôlée par ses hormones qui lui en font voir de toutes les couleurs. Elle posa une main tremblante sur la robe recouvrant ses jambes, empoignant le tissu pour tenter de garder les pieds sur terre et ne pas faire de bêtises. Est-ce que c'était une sorte de jeu ? Est-ce qu'il mettait sa menace à exécution et essayant de la faire craquer ? Essayait-il de prouver qu'il avait raison, qu'elle était faible et le voulait ? Sa voix rauque parvint à nouveau à ses oreilles et elle releva les yeux d'une vitesse affolante comme un gosse pris sur le fait, la main dans la boîte à confiserie. « How when I get close your breath is more... heavy and fast. » Et il se rapprocha encore plus, si près qu'elle crut qu'il allait réellement l'embrasser pendant une seconde, qu'il allait passé à l'acte mais il dévia vers son cou, comme pour mettre l'emphase sur ses paroles. Il la teasait totalement et ça la rendait folle. Il posa son nez tout contre sa peau et ce contact finit d'enflammer son corps et son esprit. Ses yeux observaient le vide et faisaient des aller-retour frénétique, tout comme ses pensées perturbées sans queue ni sens qui prenaient place dans sa tête. Ses doigts se refermèrent plus fermement autour du tissu de sa robe, froissant probablement celle-çi d'une manière qui laissera des traces. Elle expira difficilement et eut l'impression que ce fut le son le plus bruyant qui existait. Son visage se tourna légèrement vers le jeune homme, son regard retombant sur ce dernier. Elle posa une main hésitante sur l'épaule de son dernier, remontant jusque de son cou comme pour attirer son attention vers elle. Elle n'arrivait vraiment plus à aligner deux pensées cohérentes et ne sentait que le souffle de sa respiration s'abattre sur sa peau d'une manière irrésistible. Elle exerça une douce pression qui l'intima à reculer la tête, elle voulait voir son visage, observer ses yeux, lire son expression. Son souffle remonta jusque sur sa joue tendit qu'il obtempéra. Dès qu'ils à nouveau face à face, ses yeux tombèrent immédiatement sur les lèvres de ce dernier. Elle humecta ses lèvres sèches en dévorant la possibilité des yeux. Son corps faisait des bonds incontrôlable dans son corps, menaçant de rompre sa cage thoracique. Elle soupire tremblant passa les lèvres entrouvertes et elle inclina la tête vers se dernier. Puis, elle s'arrêta net dans son mouvement. Elle se rendit compte de ce qu'elle allait faire et paniqua. Elle se recula d'un coup, manquant de s'assommer par la même occasion et détourna les yeux de la tentations. C'était une très mauvaise idée. Elle ne pouvait pas aller dans ce chemin. « I- I can't. » D'un bond, elle sortit de sa chaise et fit quelques pas, lui tournant le dos. Elle devait se calmer. Elle devait reprendre le contrôle de son corps. Il devait certainement être entrain de jouer avec elle de toute façon. Elle ne se laisserait pas avoir si facilement. Elle avait signé pour un mariage, une union, mais jamais pour autre chose qu'un papier officiel. Elle ne brisera pas la promesse qu'elle s'était faite. | |
| | | Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Mer 30 Mar - 1:23 | |
| Il ne pouvait se retenir plus longtemps. Sa peau était devenu une nécessité. Il avait besoin d'en sentir la douceur sous ses doigts. Le touché devenu le sens le plus important, priorisant sur les autres. Jamais auparavant il n'avait ressentit un tel désir pour une femme. Ou peu importe la personne en fait. Quelque chose n'allait pas chez lui. Vraisemblablement qu'il avait développer une maladie pendant la nuit, oui voilà. Le rendant complètement fou. Le débarrassant de son intelligence, de sa volonté. Il était là, le nez dans son cou, créant des sentiments chez elle qu'il pouvait sentir du bout de ses doigts. Et les siens, ne pouvaient pas rivaliser. Elle était douce, au toucher mais aussi dans sa façon de bouger. Il pouvait voir ses mains, serrer sa robe. Il lui faisait de l'effet, mais elle avait son égo, plus fort que le propre sien, apparemment. Bran savait qu'il jouait à un jeu dangereux. Que le feu finirait par le brûler. Que ce soit en ayant ce qu'il voulait, et réalisant que finalement, ça ne valait pas le détour. Quoique, il doute bien que les lèvres de Isabelle ne soit pas comme dans son imagination. Elle ne pouvait pas être plus ordinaire, plus banale. Déjà par message texte elle lui avait prouver combien elle était différente. Il aimait cette différence. Il en dépendait, en était devenu fou. Comme un alcoolique, il voulait se nourrir de toutes ces qualités, de cette provocation, de cette façon qu'elle avait de le remettre à sa place, de le contredire. Chose qu'elle avait pendant une minute, sembler avoir perdu. Pour son grand bonheur - et désolation à quelque part, car il avait aimé cet aperçu du fond de l'âme de Isabelle Ryesen - elle était revenu à ses esprits bien vite, le laissant une fois de plus perplexe sur ce spécimen qu'elle était. Dans toute sa splendeur, elle représentait le graal. Elle était interdite. En premier, il y avait son âge. Le fait qu'elle soit aussi jeune n'aidait pas Bran à se sentir mieux sur cette union. Puis venait le tour de cette union, justement. Ils n'étaient pas amoureux, ne se connaissaient même pas. Ils pouvaient même être rallié au rang d'inconnus. Quels inconnus iraient se mariés et vivraient heureux? Bran aimait se dire que peut-être, ils feraient une différence. Que peut-être ils vivraient bien ensemble. Mais il se foutait le doigt dans l'oeil, et bien vite il le comprit. Il touchait à cette femme. Maintenir un contrôle absolu prenait tout de lui. Tout. Et pourtant il le faisait, laissant doucement ses sentiments et son envie d'elle venir prendre le dessus. Il lui avait dit qu'il ne la toucherait pas, ne l'embrasserait pas avant qu'elle ne le fasse en premier ou le lui demande. Et il tenait à garder cette promesse. À la fois pour garder certaines limites, pour qu'elle se sente à l'aise, mais aussi pour son égo d'homme qui prenait une grande place, il faut le dire. « I- I can't. » Il entendit sa voix devenir nerveuse, hésitante. Elle était à court de souffle, visiblement. Mais quelque chose dans le timbre de sa voix montrait autre chose; elle était troublé, perturbé. Isabelle se tenait devant lui, comme une femme qui venait de se faire embrasser pour la première fois et qui rélisait ce qui venait de se passer. Ou à qui on aurait apprit qu'elle avait un cancer. Il ne savait plus trop où se situer sur l'échelle des sentiments, des émotions. Après tout, il était loin d'être un expert. Pendant le plus clair de sa vie, il avait lui-même enfouie ces émotions au plus profond de lui-même. Laissant sur le dessus une facette de lui que tous et chacun avait un jour vu, et connu. Pourquoi se dévoilé totalement, si ce n'est que pour finir briser? Et en ce moment, dans cette union, cette habilité leur servait. À tous les deux. Seulement, voilà, elle réussissait à venir le chercher lorsqu'elle laissait tomber ce masque puéril qu'elle s'obstinait à porter. Et en ce moment, Bran était plus que troublé par ses émotions. Par le fait qu'elle devait se contrôler, s'éloigné de lui. « Have I done something wrong? » Il préféra rester loin d'elle, puisque visiblement elle avait besoin de reprendre ces esprits. Elle s'était lever, écarter de lui. Que pouvait-il faire de plus? Sa question, du moins, restait légitime. Il avait droit à une réponse, même si elle ne la lui donnerait pas. Il avait posé la question, c'était déjà ça. « I-I didn't mean to do this. » Finit-il par dire aussi confus qu'elle si ce n'est plus. Il se prit la tête entre les mains en respirant fortement. Soupirant même, fermant les yeux. Il avait dépasser une limite et il s'en rendait compte. Mais la vérité le choquait encore plus. Et il venait de le réalisé. « I don't know how to act with you. You make me lose all of my normal senses. » La vérité, toute simple, n'était pas concevable pour Bran. Il ne pouvait pas croire en cette chose que lui dictait sa tête. Qui pour une fois, semblait en parfait accord avec son coeur. Il éprouvait des émotions, et elles ne le rendaient pas joyeux. Au contraire. Elles le rendaient nauséeux, complètement hors de lui, et pas dans le sens de la colère. Comment expliquer à Isabelle qu'il lui donnait des gentils surnoms par gentillesse? Les humains donnent des surnoms aux animaux, pour s'attacher à eux. Il avait fait la même chose, en l'appelant kitten pour la première fois. Il avait envie d'avoir un nom personnel pour elle, que personne sauf lui n'utiliserait. S'il la frustrait, c'était encore mieux. Il savait - ou espérait - qu'elle mente et qu'en fait, le surnom lui fasse un certain effet. Bran la confrontait, oui. Il aimait la voir se choquer, se mettre en colère, répondre avec tact et précision. Lorsqu'elle lançait des insultes, des petits noms malsains. Elle montrait un autre côté d'elle, celui qui l'amusait au plus au points. Mais au travers de tous ces petits faits et gestes, le plus grand changement venait de plus profond. Bran sentait quelque chose se former au creux de son ventre en sa présence. Son sourire seul, lui servait de soleil. Il savait qu'il pourrait le voir et automatiquement il aurait lui-même le plus grand des sourires et bonheur. Il ne pourrait tarder d'entendre son rire. Sarcastique, ironique, cynique, moqueur ou joyeux. Il s'en moquait. Tant qu'il pourrait voir Isabelle sourire et rire, il serait un homme heureux. Oui, Bran avait des papillons aux ventres. Mais il refusait de l'admettre. Autant le tuer que de le dire à haute voix. « I'd understand if you'd want to go, even if I don't want you to. It's part of the deal. » Il ne pouvait pas le retenir. C'était contre ses principes. Il ne la forcerait jamais. Le Sargent était toujours assis, ses mains maintenant contre ces genoux à masser ceux-ci. Il ne savait que faire, comment agir, présentement. Il avait envie de s'enfouir. « I don't want to do something you don't want to. That's why I won't kiss you or even touch until you ask me to. » Il bougea la chaise pour retourner à sa place initiale. Il prit sa coupe de champagne et bu le verre d'une seule gorgée. Puis, se versa une nouvelle coupe, répétant la même chose. L'alcool, bien qu'il ne soit pas fort, lui faisait le bien le plus fou du monde. Bran leva le regard vers Isabelle, l'observant un peu plus, contemplant son apparence qu'il avait tant regarder dans la voiture. Elle était sublime. Petite, mais parfaite. Comment ne pourrait-il pas la vouloir de toutes les façons possible? L'avoir dans ces bras à son réveil, savoir qu'elle ne s'enfuirait pas et resterait prêt de lui pour toujours. Oui. C'est ce qu'il voulait. Et il savait ce que le tout voulait dire. Bran tombait amoureux de Isabelle. Il avait les papillons au ventre qui le rendait fou. Sa tête bourdonnait une mélodie qu'il ne pouvait pas mettre le doigt dessus. Son coeur battait une chamade incorrigible. Il sentait les larmes lui monter aux yeux et un vague sentiment d'amertume à l'idée de l'avoir blessé. Bran ne pouvait pas se passer de cette femme, aussi fougueuse et borné soit-elle. Il savait très bien que rien n'était réciproque. Et lui-même, ne comprenait pas ses sentiments. Ne voulait pas se l'avouer à lui-même. Qu'est-ce-que cela voudrait dire? Il ne pourrait jamais lui dire ces trois mots. Ces huit lettres. Jamais serait-il capable d'ouvrir son coeur, déchu par la vie, par le passé. Il avait décidé de marier une femme, peut importait laquelle. Pourquoi avait-il dû tomber sur elle? Sur Isabelle? De toute les femmes de la terre, il était tombé sur celle qui serait sa fin. Celle qui épouserait de force, contre son gré, serait celle qu'il tomberait amoureux. Qui lui ouvrait le coeur. L'ironie de la chose le faisait rire intérieurement. Jamais de toute sa vie il ne l'aurait cru si on lui aurait dit ça. Bran posa sa prunelle sur celle de Isabelle, une nouvelle fois. Il s'approcha doucement et lui tendit la main. Il ne dit aucun mot, simplement, lui tendre la main. Sans même savoir pourquoi il faisait ce geste, il le fit. Il avait besoin de savoir à quel point il l'avait blessé. | |
| | | Isis Ryesen - clever as the devil and twice as pretty.
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Ven 1 Avr - 17:26 | |
| Elle avait le dos tourné à Bran, façant le mur, le transperçant de son regard. « Have I done something wrong? », demanda-t-il et son ton l'a fit hésiter un instant. Elle ne savait pas croire avec lui. Les gens n'étaient jamais sincères, du moins pas ceux qu'elle côtoyait et elle avait appris à se méfier. Tout le temps, constamment. Elle n'est pas si froide et dure à la base, on l'avait éduqué comme ça et la vie lui avait fait construire une armure impénétrable autour de son coeur parce que justement, elle était trop sensible. C'était sa sa faiblesse. Et pendant une seconde, elle avait voulu le croire. « No ! Yes ! I don't know! » Elle était tellement confuse en ce moment, ses yeux partaient dans toutes les directions sans pour autant se fixer sur quoique ce soit plus d'une seconde. « I-I didn't mean to do this. » Entendit-elle et une colère gronda à l'intérieure d'elle. « Then why did you ?! » Elle soupira et ferma les yeux, elle devait se calmer. Ce n'était pas elle, elle ne s'énervait pas comme ça, pas publiquement en tout cas. Pas devant qui que ce soit. « I don't know how to act with you. You make me lose all of my normal senses. » Une hésitation traversa ses yeux mais disparut aussi vite, elle claqua la langue comme pour montrer son agacement. Elle ne le croyait pas. Elle ne voulait pas le croire. Il était en aucun cas possible qu'un homme comme lui pouvait perdre ses moyens face à ... bah elle. « I'd understand if you'd want to go, even if I don't want you to. It's part of the deal. » Elle était tourmentée par son coeur et sa tête, son instinct et sa logique. Elle voulait le croire mais elle ne pouvait pas se le permettre. Elle était dans un mariage arrangé, elle ne pouvait forcément pas croire en la bonne foie de cet homme. Il devait forcément avoir quelque chose derrière la tête, comme tous les autres. Il faisait sûrement tout ça juste pour lui endormir sa méfiante, la faire se détendre et le désiré suffisamment pour avoir ce qu'il voulait d'elle. Puis quand il aurait goûté à ce qu'elle pouvait offrir, il irait voir ailleurs, ayant satisfait sa curiosité et elle se sentirait stupide et misérable. Elle ne pouvait pas faire ça. Elle ne pourrait pas se regarder dans le miroir en sachant s'être fait avoir si facile ou le regarder lui pour ce que ça valait. Et elle ne pouvait pas accepter un one night stand, pas dans cette situation. Elle ne pourrait pas avoir du sexe avec lui et juste passer à autre chose le lendemain parce qu'il serait là. Tous les jours. Elle allait partager le même fucking toit, elle ne pourrait pas juste l'éviter. « I don't want to do something you don't want to. That's why I won't kiss you or even touch until you ask me to. » Elle glissa sa langue le long de sa lèvre inférieure qui tremblait légèrement sous le poids de la situation, des émotions, de l'incertitude. Elle avait envie qu'il la touche, mais pas comme ça. Pas si vite, pas juste parce qu'ils devraient partager leur vie ensemble pendant plusieurs années. Elle n'avait jamais envisager quoique ce soit avec la personne qui accepterait ce deal, au contraire. Elle s'était même fait à l'idée de le voir vagabonder à gauche et à droite sous les jupes des filles et basta. Elle se disait même qu'au bout de quelques années, quand il aurait eut ce qu'il voulait. Son argent, son nom, sa notoriété. La personne partirait, ils divorceraient et seraient tous les deux libres tout en ayant eut leur part du deal. Et voilà que Bran venait avec toutes ces belles paroles et ces gestes intentionnés et elle ne pouvait pas se départir de l'idée qu'il ne pouvait pas être sincère. Il ne le pouvait juste pas. Les hommes étaient tous des manipulateur. Surtout ceux de son rang, elle le savait pour les fréquenter de trop près. « I don't understand you ok. I don't know why you're doing all of this. But this isn't funny. » Elle se retourna vers lui brusquement, énervée, frustrée, perdue. Elle le vit assis à sa place, devant son assiette. Elle l'avait entendu bouger la chaise mais elle n'avait pas eut le courage de se retourner et d'affronter son regard. Le voir assis, ainsi, semblant désorienté par le changement de situation, par son attitude face à lui. Elle hésita un moment, le regardant vider un verre d'alcool d'une traite. Quand il releva la tête et posa son regard sur elle. Ce genre de regard. Elle fronça les sourcils. Une part d'elle était étrangement satisfaite de son regard sur elle et une autre était entrain de bouillonné à l'intérieur. How dare him, disait cette autre part d'elle. Elle ferma les paupières fermement et inspira puis expira bruyamment, pour se calmer ou reprendre un semblant de calme en tous cas. Elle rouvrit les yeux et sa bouche suivit. « I was getting accustomed with the fact I was going to marry someone who wouldn't love me, or even like me. That was going to drive me crazy. Who will want to get into my pants, 'cause we know how guys are with young ladies. », dit-elle sur le ton de la confidence et arquant un sourcil sur la dernière partie. Ses yeux évitaient le jeune homme, complètement dans le vague, elle cherchait visiblement ses mots. « But this- ... I- You- .... » Elle pinça les lèvres, agacée par le fait qu'elle ne maîtrisait ni ses émotions, ni la parole visiblement. Elle serra les points et planta son regard dans celui de Bran. « You're confusing me ! » Dit-elle en lançant ses mains dans les airs pour accompagner sa frustration visible. « Damn it ! » Sa machoire se contracta comme ses poings puis elle relacha la tension d'un souffle tremblant, les paupières closes. Elle faisait déjà une scène assez comme ça sans en plus se mettre à balancer le premier objet qu'elle trouverait sous la main. Quand elle rouvrit les yeux, elle était toujours aussi colérique malheureusement mais au moins elle se contrôlait suffisamment pour ne pas tourner en rond ou se rapprocher et lui pointer un doigt sur le torse à chaque parole. « Is this just all a game to you ?! 'Cause let's be honest, we're both in this ... thing, because we're getting something out of it, not because we're madly in love. So I really don't understand why you're doing this. It doesn't make any sense. » Finalement ne tenant plus en place, elle commença à faire des pas, allant et venant en face du jeune homme, n'arrivant même plus à le regarder. Elle leva la main fermer et leva un doigt pour énumérer chacun des points un à un. « I can deal with the smartass comments, the douche part, hell even with the flirt but I can't do games like that. » Elle cessa brutalement d'arpenter la pièce. « I won't let anyone break my heart. » Murmura-t-elle plus pour elle-même que pour lui. Elle secoua la tête et fit face au jeune homme à nouveau. « And I don't see why some good-looking man would want anything to do with a girl like me unless he has something else in mind. » Damn, elle sentait que sa remarque ne passerait pas à la trappe et qu'elle aurait du sauté la partie où elle lui faisait quasiment un compliment. Mais elle ne faisait qu'exposer la vérité, une vérité dont il était plus que conscient et c'était bien pour ça qu'elle n'arrivait pas à le croire, à croire en ses paroles. Se sentant soudainement stupide d'avoir fait un tel discours et surtout un tel spectacle d'elle-même, elle laissa retomber sur regard sur le sol et ses joues se colorèrent. « I need ... I need some air. » Ne remarquant l'imbécilité de sa phrase qu'après qu'elle ait traversé ses lèvres. Ils étaient dehors. Elle expira par le nez, agacée et tourna les talons. Elle avait juste besoin d'être seule une seconde, elle ne voulait même pas écouter ce qu'il avait à dire. Elle passa devant la cuisine et déboucha dans le couloir qui menait à l'entrée. Furibonde, elle marchait vite malgré sa petite taille et manqua de se tordre la cheville plusieurs fois. Elle s'arrêta net cependant une fois arrivée devant la porte. Elle ne pouvait pas le planter ainsi, c'était vraiment rude. Oh, Hell with that ! Elle pouvait très bien le faire. Sauf qu'elle n'avait pas pris sa voiture, ni d'argent pour un taxi en fait. Elle se sentit stupide et fatiguée par tout ça. Elle fit demi tour et son regard tomba sur la pièce. Ses pieds la menèrent à l'intérieur et son regard parcourut les rangées de livres s'étalant devant elle. Elle se mordit la lèvre, la culpabilité montant en elle. Elle devait avouer qu'elle avait été un vrai ass avec lui. Surtout qu'il n'avait franchement aucune raison de faire ce geste là. Le reste pouvait encore passé pour quelque chose de déguisé, mais ça. Ca non. Elle poussa un long soupir et se laissa choir dans un des siège placé au milieu de la pièce. Elle était tellement méfiante et impulsive que les choses escaladaient bien vite sans qu'elle s'en rende compte elle-même. | |
| | | Bran Sargent bring on the fire, bring on the snow
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Ven 1 Avr - 18:34 | |
| Ses yeux azurs cherchaient dans la prunelle foncé de la Ryesen une quelconque explication. Et, diable, s'il en voulait une, il se serait jamais attendu à avoir celle qu'il reçu. La jeune femme faisait preuve d'une colère monstre. Visiblement, elle était vexé et Bran ne réussissait pas à mettre le doigt dessus. Enfin, pas exactement. Certes, il savait qu'elle s'était construit des murs, qu'elle ne voulait que personne franchisse. Il n'avait pas offert cette bague pour rien, fait cette demande, fait ce dîner pour elle ou encore construit cette pièce. Il voulait qu'elle se sente bien dans cet arrangement. Après tout, c'était bien à cause de son propre père s'ils en étaient rendu là. Les Ryesen n'avaient rien à faire dans cette histoire, si ce n'est que d'avoir proposé comme solution miracle de marier leurs deux enfants. Et en y pensant bien, jamais il n'aurait laissé sa petite soeur se faire marier. Il était l'aîné, à lui de tout se prendre. Simplement, il ne s'était pas attendu à ce que Isabelle soit aussi jeune. Sans oublié le fait qu'elle le rendait nerveux. Une nervosité qui s'accroissait au fur et à mesure qu'il la voyait agir. Il remarquait chaque faits et gestes et quelque chose à l'intérieur lui disait que forcément, elle ne voulait pas s'ouvrir à lui. Elle n'était pas prête. Oh, il s'était douté qu'elle serait difficile à percer. Seulement, il avait cru en un espoir. Et maintenant, il voyait que ce ne serait pas exactement ce qu'il voulait. Et devoir le sacrifier serait un acte dur mais qu'il ferait. Pour elle. Pour Isabelle. « I don't understand you ok. I don't know why you're doing all of this. But this isn't funny. » Bran se sentit vexé qu'elle pense aussi peu de lui. Oubliant qu'ils ne se connaissaient pas. Ils étaient des inconnus, pur et dur. Sachant seulement que l'autre existait grâce aux événements mondains dont leurs deux familles faisaient partis. Mais jamais auparavant ils ne s'étaient réellement parler. Bran ayant toujours préféré la compagnie de sa soeur, Pen. Isabelle éclaircit son point de vue. Chaque remarque le blessant en le faisant comprendre, laissait une marque transparente dans sa poitrine. Il voulait bien commencer. Qui avait envie de se marier à quelqu'un pour vivre malheureux? S'il s'était lui-même clôturer, mais il avait envie de s'ouvrir à cette femme pour la première fois de sa vie sans même avoir une petite idée du pourquoi. « I need ... I need some air. » Il acquiesça, réalisant - tout comme elle - qu'ils étaient déjà à l'extérieur. Il la fixa du regard haussant les sourcils, prêt à lui dire de se rendre à quelque part d'autre. Il n'eut malheureusement pas le temps, la voyant alors sortir par la porte d'entré. Il resta un moment à l'intérieur, impuissant, puis parti vers la cours arrière, regardant son jardin. Toute sa vie avait été parsemé d'embûche. Jamais il n'avait été cadrer comme le garçon parfait. Diable, il avait été rebelle. Allant contre toutes les règles et instructions de ses parents, se battant à l'école, passant par une phase de sportif écervelé, jusqu'à celle du collégien parfait. Il était passé par tout. Mais l'étiquette du fils de riche revenait toujours lui assener une gifle en plein visage. Bran n'avait pas demandé à être né dans une famille riche. Ciel, il n'avait pas non plus voulu tous les problèmes de son père. Il en avait été heureux au départ d'ailleurs, qu'ils soient 'dégarnis' de toute argent. Enfin, jusqu'à se que son père lui dise qu'il était temps d'être un bon fils. Il le savait, que si jamais il refusait, il n'y aurait pas de conséquences. Mais son père avait insister, et aimant sa famille, il n'avait su dire non. L'air frais lui faisait un bien fou. Probablement que Isabelle appellerait un taxi, ou reviendrait lui demander pour partir chez elle. Dans un des cas, il ne dirait aucun mot et irait soit lui donner de l'argent ou la reconduire. Le trajet serait sûrement assez froid, sans contact. Mais ce serait mieux ainsi. Il réalisait à présent qu'elle ne voulait pas de ces efforts. Elle préférait rester dans sa propre bulle, dans son monde à elle. Bref, elle ne voulait qu'emménager avec lui, et c'était tout. Seul le titre et l'alliance les lirait un à l'autre. Bran ne voulait pas d'un mariage furtif, sans signification. Enfant, il avait rêvé d'un grand mariage, une jolie fille en blanc. Quelque chose de romantique, digne des plus beaux contes de fées jamais inventés. Mais il devait voir la réalité en face. Isabelle ne voulait pas être cette femme. Et même si son coeur se déchirait il le comprenait. Il décida de rentrer à l'intérieur, prenant avec lui la vaisselle qu'il mit rapidement dans le lave-vaisselle. Ce n'est qu'après avoir terminé qu'il se rendit dans la chambre d'Isabelle. Enfin, la bibliothèque pour être plus précis. Et il la vit, là, radieuse. Bran toqua quelques coups avant de rentrer, se croisant les bras avançant un peu, restant dans le cadre de porte. « Fine. Let's pretend we don't feel this attraction. » Ses mots étaient sortis sans même qu'il y réfléchisse. Il n'avait plus la tête pour ça. Il était certain qu'elle était parti. Mais visiblement, ce ne serait pas avec ces chaussures qu'elle ferait un kilomètre de marche. « It's ok if you don't believe me or... I don't know. I just don't want this to be complicated ok? We'll just get married, you'll move in here. We'll get you a bed. And yeah. » Chaque syllabe, chaque mot s'enfonçait comme un poignard. « I mean, it's not like we are in love. Right? » Il se mentait à lui-même s'il pensait que clairement, les sentiments ne faisaient pas parti d'eux. Erreur. Grave erreur. Oh il finirait blessé un jour. Peut-être que maintenant, il ne se rendait pas totalement compte du tout. Mais en réalité, la vérité le frapperait de plein fouet un jour. Et à cet instant, il serait tragiquement dérouté. Son esprit le torturait, lui disant d'aller dans une direction opposé à celle qu'il irait normalement. Il était comme Isabelle, après tout. Le coeur dur, ne voulant que personne viennent abattre ces murs. Mais elle avait réussi en quelques instants, à ouvrir quelque chose en lui que jamais quelqu'un n'avait réussi à faire. Cet exploit seul, il lui avait prouver de maintes façon. Bran tombait raide dingue amoureux d'elle. La bague, un gros diamant à un aussi petit doigt, le prouvait. Il voulait de ce mariage qu'il soit une éternité. Il avait d'ailleurs fais graver un mot à l'intérieur de l'alliance que forcément, Isabelle n'avait pas eu le temps de voir. 'Think with your brain, but love with your heart'. Il la regarda plusieurs minutes avant de sortir pour lui laisser son espace, faisant quelques pas avant de revenir en arrière, réalisant qu'il manquait quelque chose. « Do you-do you wanna go home or something? I mean you obviously can't walk with those heels. » Il désigna l'extérieur, puisque quelques minutes plutôt, elle était partie, retournant ensuite pour pointer ses talons du doigt. Son regard se plongea dans le sien, tentant de deviner sa réaction. Mais jamais il ne réussissait. Elle était exactement comme un livre dont on ne peut se fier à la couverture pour le juger. Si à l'extérieur Isabelle ressemblait à une douce déesse, à l'intérieur se trouvait une jeune femme qui n'osait pas s'ouvrir au monde et aux autres. Et même si Bran voulait qu'elle baisse elle aussi ses barrières, il était conscient qu'il ne pourrait peut-être jamais, ou du moins, que ça lui prendrait du temps. Il n'était simplement pas prêt à baisser les bras sur cette femme. « Of course you can stay here if you want.. It's-hum. It's your room after all. Just tell me when you want to go, ok? » Il baissa les yeux, poussant un long soupir avant de se rendre dans la cuisine. Il prit un verre de lait ainsi qu'un morceau de gâteau, les lui apportant ensuite, les disposant sur une table basse. Un petit sourire sur le visage, sachant combien elle aimait la nourriture. « And yes, you can bring the rest of the cake with you. Eat now. » Il serait probablement capable de vivre avec elle en oubliant ce qu'il ressentait au plus profond de lui-même. Après tout, ils avaient leurs emplois respectifs, et elle serait probablement énormément fatigué le soir en revenant. Il lui faudrait s'ajuster, forcément. Mais ça vaudrait la peine. Tout pour avoir Isabelle pour lui. C'est ce que ferait le mariage. Il les unirait, elle et lui. Peut-être pas pour toujours, mais pour un certain temps. Et faire d'Isabelle la sienne, serait un des moments les plus beaux de sa vie, bien qu'il le garderait secret. | |
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| Sujet: Re: before I called you mine {r/isis} Ven 1 Avr - 20:08 | |
| Il l'avait regardé sans rien dire, sans rien répondre, ne l'avait pas coupé une seul fois durant sa tirade où elle lui lançait des choses plus horribles les une que les autres ... Et se sentait définitivement mal d'avoir laisser sa colère avoir le meilleur d'elle. Il avait eut l'air sincèrement choqué et n'avait absolument rien dit ... Peut-être, oui peut-être avait-elle eu tord finalement ? Mais elle ne pouvait pas, ne voulait pas, envisager cette possibilité parce que ça voulait dire qu'il avait été sincère et qu'elle avait été une vraie pétasse envers lui. Elle ne pourrait pas se regarder dans le miroir en sachant ça. Elle préféra penser qu'elle avait mis dans le mile et que du coup il n'avait su quoi dire. Assise dans la pièce la plus merveilleuse qu'elle ait jamais vu, elle ne pouvait cependant se laisser aller à la contemplation. Elle avait les yeux dans le vague, tournant et retournant déjà la situation dans tous les sens et regrettant la moitié de ce qu'elle avait dit. Elle était si impulsive et pouvait être si cruelle ... Mais en même temps, elle s'était probablement évité un coeur brisé et ce n'était pas rien. Elle passa une main dans ses boucles brunes en soupirant. Tout cela devenait beaucoup trop compliqué. Elle détestait les choses compliquées. Soudain quelques coups retentirent et elle sursauta dans le siège. Elle avait oublié où elle se trouvait et le rouge lui monta aux joues. Elle était chez lui, comme elle avait pu oublier quelque chose comme ça ? Il était là, dans l'encadrement de la porte, les bras croisé et elle en restait bouche bée. Enfin, pas littéralement mais dans sa tête sa mâchoire venait de toucher le sol. Elle s'attendait à tout sauf à ce qu'il soit là si calme. « Fine. Let's pretend we don't feel this attraction. » Les mots étaient sortis brusquement et dès qu'ils lui parvinrent, elle détourna brusquement le regard pour fixer un point au sol. Yope, elle n'allait pas prétendre, elle allait y croire et ce de toutes ses forces. Même si pour l'instant elle n'était pas capable de rencontrer son regard et nier tout en bloc. « It's ok if you don't believe me or... I don't know. I just don't want this to be complicated ok? We'll just get married, you'll move in here. We'll get you a bed. And yeah. » Ses sourcils se froncèrent et un pli entre se creusa doucement sous l'incompréhension. Elle posa son regard sur Bran. Bran si grand, si attirant et si énervant. Il disait toujours les bonnes choses, celles qu'elle pensait, celles qu'elle voulait entendre ou celles qu'elle essayait de cacher péniblement au fond d'elle. Pourtant, il ne la connaissait que depuis peu. Elle en était profondément perturbée. « I mean, it's not like we are in love. Right? » C'est limite s'il n'avait pas craché ces mots comme le venin d'un serpent - ou du moins c'est comme ça qu'elle l'avait ressentit alors qu'il avait juste établit un fait - et, étrangement, cela lui comprima la poitrine et une boule se forma dans sa gorge. « Yeah, we're not. », fit-elle d'une toute petite voix enrouée qui la perturba. Elle sentit ses yeux s'embuer et elle comprit. Elle était blessée par ces mots alors qu'elle n'avait aucune raison de l'être. Elle ravala ses larmes qui n'avaient rien à faire là ainsi que tout ce que cela impliquait. Il avait quitté la pièce et elle avait laisser retomber son regard sur la bibliothèque, triturant la bague à son doigt qui lui semblait peser une tonne soudainement. Elle l'observa, perdue. Elle était vraiment belle, grosse et pourtant si délicate. Elle détourna précipitamment les yeux quand elle entendit les pas revenir vers la pièce et donc vers elle. Bran fut à nouveau devant elle et il lui demanda si elle voulait rentrer chez elle et donc qu'il la ramène. Et il pointa l'extérieur puis ses talons vertigineux et elle suivit son doigt du regard à chaque fois. Il avait raison, elle n'allait pas aller bien loin dans ces talons-là et même si elle avait été tentée d'essayer, elle ne se retrouvait pas dans cette pièce pour rien : elle n'était pas stupide ou suicidaire, on ne sait pas ce qui rôde dans les rues à une heure pareille. Il plongea son regard dans le sien et elle fut tentée de détourner les yeux encore une fois, il la mettait mal à l'aise à la regarder comme s'il fouillait son âme. Ses sourcils se retrouvèrent encore une fois dans la même stupide position et elle se dit qu'elle allait finir par avoir des rides avant l'âge à force de les froncer ainsi. Il était si ... si incompréhensible que ça en était agaçant, énervant ! « Of course you can stay here if you want.. It's-hum. It's your room after all. Just tell me when you want to go, ok? » Elle venait juste d'être absolument détestable envers lui et il lui disait ... ça ? Elle l'observa sans rien dire, complètement perdue et sous le choc. Ce n'était à ne plus rien y comprendre. N'était-il pas censé lui dire qu'elle devait rentré ? Qu'il allait la reconduire chez elle ? Peut-être même lui dire que finalement c'était une mauvaise idée et qu'ils feraient mieux d'arrêter tout ? Mais non, il était juste là, calme et désespérément prévenant. Elle avala difficilement la bouffée d'air qu'elle prit. Elle n'avait jamais eut beaucoup de mal à comprendre les gens, leurs motivations et leurs pensées mais là ... Là elle était complètement et définitivement paumée. Elle ne comprenait pas ses réactions, son comportement, tout. Elle ne comprenait pas Bran. Mais son cerveau refusait la possibilité qu'un gars aussi canon - et certes un tel smartass - pouvait être également aussi ... bon. Parce que cela voulait dire qu'elle était la fautive et que les hommes comme ça existaient. Et cela nourrirait l'espoir en elle qu'elle avait tenté d'éteindre il y a longtemps. Elle ne voulait pas que la flamme s'embrase à nouveau. Elle serait consumée par ce feu si jamais cela arrivait. Elle ne pouvait pas laisser cela se passer. Il refit surface et déposa un verre de lait ainsi qu'une part de gâteau et sa résolution s'affaiblit légèrement. Elle mordit sa lèvre inférieure. « And yes, you can bring the rest of the cake with you. Eat now. » Elle releva les yeux vers lui et cela suffit à réveiller le feu en elle, le désir mais aussi la colère. Et bien sûr la seconde gagna. Elle ne savait pas très bien si elle était en colère envers lui ou envers elle et elle s'apprêtait à littéralement dire non à un morceau de gâteau mais sa décision était prise. Elle fut sur ses jambes en un bond et fit quelques pas pour s'éloigner du jeune homme, du geste, de la pièce, de tout. « I ... I want to go home. » Fit-elle, incapable à présent de le regarder dans les yeux. Elle avait peur de flancher parce qu'elle se sentait si près de le faire. Elle maltraita sa lèvre, le regard rivé sur le sol. « Please ? »TERMINE. | |
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